Stress, apprenez 4 exercices pour le contrer
Les résponses du stress face à la relaxation et à la méditation
Méditation, yoga… : un effet qui contrecarre celui du stress sur le système immunitaire
La méditation, le yoga et le Tai Chi, auraient un effet inverse de celui du stress chronique sur l’expression de certains gènes contrôlant le système immunitaire, selon une étude publiée dans la revue Frontiers in Immunology, Ivana Buric et ses collègues des universités Coventry et Radboud ont réalisé une revue systématique des études portant sur l’effet de ces pratiques sur l’expression des gènes.
Ils ont recensé 18 études impliquant 846 participants.
Lorsqu’une personne est exposée à un événement stressant, expliquent les chercheurs, le système nerveux sympathique responsable de la réponse physiologique caractéristique du stress, dite de « combat ou fuite » (« fight-or-flight »), est activé, ce qui augmente la production d’une molécule appelée « facteur nucléaire kappa B » (NF-kB) qui régule la façon dont certains gènes sont exprimés.
Le NF-kB traduit le stress en activant des gènes pour produire des cytokines, qui sont des messagers du système immunitaire entraînant une inflammation. Cette réaction de « combat ou fuite », utile à court terme, entraîne, lorsqu’elle est persistante, un risque accru de cancer, de vieillissement accéléré et de troubles psychiatriques comme la dépression.
Selon des études, les personnes qui pratiquent des techniques telles que la méditation et le yoga présentent un effet inverse au stress chronique, soit une diminution de la production de NF-kB et de cytokines.
Méditation de pleine conscience : 4 exercices pour s'initier
Méditation, yoga… : un effet qui contrecarre celui du stress sur le système immunitaire
La méditation, le yoga et le Tai Chi, auraient un effet inverse de celui du stress chronique sur l’expression de certains gènes contrôlant le système immunitaire, selon une étude publiée dans la revue Frontiers in Immunology, Ivana Buric et ses collègues des universités Coventry et Radboud ont réalisé une revue systématique des études portant sur l’effet de ces pratiques sur l’expression des gènes.
Ils ont recensé 18 études impliquant 846 participants.
Lorsqu’une personne est exposée à un événement stressant, expliquent les chercheurs, le système nerveux sympathique responsable de la réponse physiologique caractéristique du stress, dite de « combat ou fuite » (« fight-or-flight »), est activé, ce qui augmente la production d’une molécule appelée « facteur nucléaire kappa B » (NF-kB) qui régule la façon dont certains gènes sont exprimés.
Le NF-kB traduit le stress en activant des gènes pour produire des cytokines, qui sont des messagers du système immunitaire entraînant une inflammation. Cette réaction de « combat ou fuite », utile à court terme, entraîne, lorsqu’elle est persistante, un risque accru de cancer, de vieillissement accéléré et de troubles psychiatriques comme la dépression.
Selon des études, les personnes qui pratiquent des techniques telles que la méditation et le yoga présentent un effet inverse au stress chronique, soit une diminution de la production de NF-kB et de cytokines.
La pleine conscience consiste simplement à porter attention au moment présent de façon volontaire et sans jugement.
Cette capacité a notamment été associée à des effets bénéfiques contre le stress, l’anxiété et la dépression.
La pleine conscience s’intègre à la vie quotidienne mais vous serez mieux en mesure de le faire si vous la pratiquez de façon plus formelle par de simples exercices.
Voici quelques exercices simples pour s’initier à cette pratique :
1 – Porter attention à sa respiration
Choisissez un moment où vous disposez de 10 minutes et trouvez un endroit calme pour vous assoir confortablement. Portez votre attention sur votre respiration alors que vous inspirez.
Remarquez la sensation au bout du nez alors que l’air entre dans votre corps. Continuez à respirer normalement.
Remarquez la dilatation de vos poumons alors qu’ils se remplissent d’air et leur contraction avec l’expiration. Continuez de cette manière à observer le mouvement de votre respiration pendant 10 minutes.
Les premières fois que vous pratiquerez, vous trouverez sans doute que vous passez beaucoup de temps perdu(e) dans vos pensées plutôt que concentré(e) sur votre respiration. Il s’agit simplement de remarquer ces distractions intérieures et de se reconcentrer. Vous pouvez ainsi perdre le focus et ramener votre attention de nombreuses en quelques minutes.
Avec la pratique, vous trouverez probablement que vous maintenir votre concentration plus longtemps et êtes moins distrait(e) par les pensées et les émotions qui surgissent.
2 – Observer ses pensées
Il s’agit de prendre une position d’observateur des pensées qui surgissent et disparaissent dans son esprit.
La pleine conscience de ses pensées est différente de la façon normale de réagir ou d’être capté(e) par leur engrenage.
Il s’agit simplement d’observer les pensées et les images qui passent.
Lorsqu’il vous arrive d’être pris par les pensées elles-mêmes, il s’agit simplement de prendre note que nous avez pensé. Si vos pensées consistaient en un monologue négatif (catastrophisme ou blâme), il suffit de le constater.
En faisant cela, vous êtes à nouveau présent et pouvez faire le choix de vous retirer tranquillement de ces pensées et de continuer à observer.
Cet exercice renforce l’expérience que les pensées sont simplement des formations mentales éphémères qui vont et viennent, auxquelles il n’est pas nécessaire de se joindre, et que l’on a la capacité de contrôler son esprit.
3 – Observer ses émotions
Comme les pensées, les émotions surviennent et disparaissent. Alors que pour plusieurs, il peut être plus difficile d’observer les émotions que les pensées sans se laisser capter par elles, une stratégie facilitatrice peut être de les nommer, ce qui peut amener à étendre son vocabulaire et sa capacité à distinguer les différents types d’émotions.
Mieux identifier les émotions est une capacité qui favorise une meilleure résolution de différentes situations.
4 – Porter attention aux sensations du moment présent
Prendre une marche, prendre une douche, prendre une collation… sont autant d’occasions de pratique de la pleine conscience. Il s’agit de porter attention aux sensations et perceptions variées de l’expérience, de prendre conscience de l’esprit qui vagabonde puis de recentrer son attention sur les sensations et les perceptions du moment présent.
La capacité de pleine conscience est notamment considérée comme favorisant la flexibilité psychologique et la compassion envers soi-même.