Hypnothérapie Hypnose Dépression saisonnière et les T.C.C.
Pour le traitement de la dépression saisonnière (aussi appelé trouble affectif saisonnier), la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) en incluant l’hypnose clinique thérapeutique qui est basée sur les TCC) centrée sur l’adaptation aux mois d’hiver est plus efficace à long terme que la luminothérapie, selon une étude publiée dans l’American Journal of Psychiatry. L’étude a bénéficié d’une subvention de 2 millions $ du National Institute of Mental Health américain.
La psychologue Kelly Rohan de l’Université du Vermont et ses collègues ont mené cette étude avec 177 personnes souffrant de dépression saisonnière.
Dépression saisonnière : la thérapie cognitivo-comportementale plus efficace à long terme que la luminothérapie
Pendant 6 semaines, la moitié des participants ont bénéficié de séances de psychothérapie cognitivo-comportementale (50 minutes par semaine) qui les aidaient à remettre en question les pensées négatives concernant les mois d’hiver, à pratiquer des activités, à éviter l’isolement social et autres. L’autre moitié s’exposaient tous les jours, de préférence le matin, à une lumière d’une lampe de luminothérapie.
Au premier hiver, les deux groupes ont présenté une amélioration similaire des symptômes de dépression. Au deuxième hiver, 45,6 % des participants ayant utilisé la luminothérapie ont connu une rechute comparativement à 27,3 % de ceux ayant reçu la TCC. La sévérité des symptômes était également plus importante chez les premiers.
Conclusion de l'étude
La thérapie cognitivo-comportementale est plus efficace à long terme, concluent les chercheurs. Elle permet des apprentissages qui restent alors que le traitement de luminothérapie, soulignent-ils, doit continuer à être utilisé, 30 minutes ou une heure tous les matins, pendant plusieurs mois, pour être efficace. Moins d’un tiers des participants ont continué à le faire pendant ces deux hivers.
La dépression saisonnière est caractérisée par des épisodes de dépression majeure qui surviennent, chaque année, à la même période. Elle peut également survenir dans le cadre d’un trouble bipolaire.
Source : Psychomédia
Ainsi que : American Journal of Psychiatry
Et : Université du Vermont